Excellent l'oeuf de Godzilla!
Pour les boutiques dont parle tk2003, nous avions longuement évoqué celle de Shibuya, tenue par un ignoble Iranien, il y a quelques années.
Excellent l'oeuf de Godzilla!
Pour les boutiques dont parle tk2003, nous avions longuement évoqué celle de Shibuya, tenue par un ignoble Iranien, il y a quelques années.
Et le reste, pourquoi on voit pas le reste ? Aaaaaah !!!Envoyé par Heiho
Sly.
Le rictus narquois et l'œil torve, Heiho et TB arpentent les rues commerçantes de Sapporo. Ricanant bêtement au nez des passants qui vaquent, éructant des commentaires railleurs sur les mœurs locales, leur seule présence semble être un argument définitif en faveur du durcissement des conditions d'entrée dans le pays. Les laissera-t'on encore longtemps baver impunément sur tout ce qu'ils voient ?
Alors voilà, nous sommes au Don Kiho-te (Don Quichotte) dans Tanukikôji. Comment décrire ce qu'est un Don Kiho-te ? Aaaah, c'est comme un bazar de quartier mais beaucoup plus grand et avec une variété de marchandises considérablement supérieure. Une sorte de BHV alors ? Non, car le BHV c'est chic, pas les Don Kiho-te. On y trouve : une supérette, des vêtements (par exemple, la panoplie complète du salaryman), de l'électronique et de l'électroménager (digne d'un Darty), des téléphones portables (indispensables comme... heu, comme une télé), des disques et des bouquins (pas tout à fait une FNAC mais quasiment un Virgin), des jouets (Hello Kitty, vedette internationale), des gadgets (Tamagochi pas mort !), des produits dérivés d'anime et de cinéma (genre boutique du boulevard Saint Germain, avec beaucoup moins de produits américains), des... des trucs (vous connaissiez le vélo d'appartement ? voici le rodéo d'appartement), des Nakama Yukie (en carton, dommage...), des mains en plastique (avec deux doigts tendus et un flacon rose — si quelqu'un peut m'expliquer), du matériel de kosupure et... des godemichets. J'invite nos jeunes lecteurs assoiffés de connaissance à consulter sur le champ le Trésor de la langue française informatisé si ce mot manque à leur vocabulaire encore fruste. Pour les autres, précisons que ce rayon de jouet pour grandes personnes jouxte sans transition celui des sèche-cheveux. Nous mettons en garde notre aimable clientèle contre les risques de sécheresse des muqueuses si d'aventure elle prenait ces derniers pour les premiers. Quand on sait que la machine à rodéo est aussi vendue à proximité, cela ouvre des perspectives nouvelles sur l'occupation des soirées solitaires à Sapporo. Pour aller avec son harikata — ou pour offrir — sont proposés aussi des costumes (hôtesse de l'air, infirmière, bioman, etc.), des boules luminescentes, des gels colorés et odorants, et un popaul autogonflant (+600% !) dont l'emballage précise qu'il n'est pas adéquat pour les enfants de moins de sept ans...
Le Don Kiho-te incorpore aussi une salle de pachinko, la forme japonaise des machines à sous, au cas où les nombreux et parfois immenses concurrents répartis dans Tanukikôji aient laissé le joueur invétéré sur sa faim avant de vider complètement son porte monnaie.
Toute la philosophie du Don Kiho-te est contenue dans une rangée de machines de foire où l'on reçoit un petit bidule aléatoire après avoir mis de l'argent dans la fente, sauf qu'ici le machin à trois sous est signé Armani, Hermès ou Vuitton. Au Japon on peut vendre même du luxe avec des méthodes de camelot.
Ah, bien sûr, tout cela n'est pas du tourisme culturel. C'est que le jardin que nous comptions visiter s'est avéré fermé pour l'hiver. Déçus et transis, nous nous sommes réfugiés dans le vaste centre commercial de la gare. Nous nous sommes installés dans un salon de thé Mozart, décoré de silhouettes d'Amadeus hystérique et baigné de notes guillerettes authentiquement mozartiennes. Nous avons pris un café à la flotte comme d'hab', et Heiho n'a fait qu'une bouchée d'une pâtisserie qui n'aurait de toute façon pas pu en faire deux. Bref, Mozart et les pseudo-salons de thé du même style, c'est bof-bof.
À suivre...
Et oui mon cher TB, pour moi aussi c'était malheureusement le cas pour la grande majorité des salons de thé où j'ai pu aller.Envoyé par TB
Sauf peut-être pour celui où Skydiver m'avait un jour amené qui était à peu près convenable, et qui se trouvait dans le quartier de Shibuya à Tokyo...
Il vous avez bien dit qu'il reviendrait dessus
Voici quelques photos:
Celle-ci pour donner la température extérieur !
C'est vrai que j'ai un peu étais surpris par tout ce que l'on pouvait trouver dans ces fameux Don Kiho-te !
Bin disons que j'en ai une idée assez clair j't'expliquerai, j't'expliquerai comme le disais Popeye.Envoyé par TB
Celles-là étaient pour la température interieure et rien à voir avec les doigts ...quoique !
PS: Si les photos sont en vrac, c'est qu'il faut comprendre que c'est tout de même un sacré bordel la dedans !
Pour ce qui est du café (Mozart ou pas) il faut dire que j'ai un gros appriori, disons que le café est au japonais ce que les langues étrangères sont au Français ah ah ahahhh (La normalement il y en a au moins un qui réagit )
Toujours prêts à faire une bonne action, Ragondin effronté et Walabi neurasthénique ont décidé de faire le bonheur des habitants de Sapporo : ils s'en vont demain !
Les auberges de jeunesse, comme beaucoup de choses, ont les inconvénients de leurs avantages et inversement. Le contre, c'est que les auberges sont pleines d'autres gens dont il faut supporter la présence, les bruits nocturnes et les chaussettes approximativement propres. Le pour, c'est que les auberges sont pleines d'autres gens d'un peu partout, souvent ouverts au contact et généreux de leur assistance. Même avec un japonais succinct, ânonné au compte-goutte, Heiho a réussi à se faire offrir deux canettes de Yebisu. Les Japonais sont très sensibles à la flatterie, et Heiho est un impitoyable commercial...
Avec les non-japonais, on essaye l'anglais façon vache espagnole. Nous avons ainsi eu de longues et enrichissantes conversations avec John... un Canadien francophone. Pour notre dernière soirée à Sapporo, nous nous sommes rendus tout les trois à l'ancienne usine de la bière Sapporo, un bâtiment industriel en briques rouges reconverti en barbecue géant. Au dessus d'un comptoir circulaire, une grande cuve métallique rappelle aux buveurs attablés sur deux niveaux la masse d'art et de technologie qu'il faut pour transformer les présents de la nature (eau, malt, houblon et levures) en un breuvage doré délicatement amer et fortement diurétique. Comment ne pas s'émouvoir devant la noble manifestation du génie humain et ne pas prendre aussi sec la formule « bibine à volonté » ? La boisson à volonté (sur un temps limité) est un truc assez courant au Japon. Ça se dit « nomihôdai » ; si vous ne devez apprendre qu'un seul mot de japonais avant de partir, c'est celui qu'il vous faut. À l'usine Sapporo, on pratique aussi la bouffe à volonté. Ce soir là, nous avons fait le maximum pour les mettre en faillite. Les tables sont équipés de plaques de cuisson bombées chauffées au gaz sur lesquelles on cuit les tranches de viandes (au milieu) et les légumes (sur les bords). Pleine de commisération pour les barbares à long nez tout juste capables de bouffer avec leurs doigts en grognant, la serveuse s'est chargée de disposer les ingrédients dans les règles de l'art. Nous n'avons eu à nous donner que la peine de bâfrer en rotant. En somme, un établissement très recommandable.
Apparemment, les sites industriels pittoresques reconvertis en barbecue sont à la mode en ce moment. On en trouve dans d'autres villes et sous d'autres enseignes, probablement décalqués les uns sur les autres.
À suivre...
Aahhaaaa !!
Ca y est, vous vous êtes lancé !! Excellent ! Bonne ripaille !
Comment ça "à peu près convenable"? C'est le salon de thé où j'emmène les Momoko recrutées à Shibuya! Quel manque de reconnaissance pour cet honneur...Mon petit coeur saigne.
Arghhh.... Comme c'était beau, J'ai du mal à croire que si l'une des grosses usines de "Kronembourg" faisait de même, le résultat soit identique, mais bon allez savoir ...
Et ci dessous vous l'aurez deviné, il s'agit de John, canadien francophone, à ne surtout pas confondre avec un québécois hein !
Faudrait voir à pas tout mélanger non plus !
Et pour mon plus grand bonheur ce jeune homme bois de la bière !
Donc nomihôdai ...
Pour ce que nous avons mangé c'est l'une des spécialités de Hokkaidô, le jingus kàn (tranche d'agneau grillé en sauce)
A volonté là encore !!! (Tabehôdai)
Arghhh.... Comme c'était bon,
Le coté sympa dans ce genre de lieu c'est que vous êtes sur de trouver "pire" que vous, je ne sais toujours pas pourquoi le groupe de Japonais qui situé juste derrière nous maltraitait l'un des leurs, il l'avait affublé de quasiment tous les tabliers en papier que vous recevez en arrivant (et que vous pouvez acquérir pour la modique somme de 1500 yens ...abusé...)
Nous ne césseront jamais assez de le dire, nos amis Nippon sont de sacré "fêtards "
Et cette huitaine là vous salut bien
bonjour
c`est vrai on aime faire la fete au Japon , merci pour les photos aussi
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